Le port de l'étoile jaune sur l'uniforme des sapeurs-pompiers sera évoqué par Oberg, chef supérieur de la SS et de la Police allemande.
Dans une lettre du 15 juin 1942 adressée au colonel Simonin, commandant du régiment des sapeurs-pompiers de Paris, il indique qu'il ne peut accorder d'exemption aux 28 caporaux et sapeurs juifs.
Copie est adressée au commandant Möbius, officier d'état-major de la police des pompiers auprès du Militärbefehlshaber in Frankreich. (1)
A Bordeaux, au printemps 1943, le pompier Albert Lévy, profitera d'une situation particulière : il obtiendra l'autorisation d'exercer son métier " parce qu'il est titulaire d'une carte d'ancien combattant mais, s'il ne porte pas son étoile sur son uniforme, c'est parce que l'emploi qu'il occupe, à la cuisine des sapeurs-pompiers, le dispense de sortir en ville ". (2)
(1) CDJC-XLIXa-89
(2) CDJC-CV-90 Ensemble de lettres du 17au 26 mars 1943 du directeur de la Section d'enquêtes et de contrôle, destinées au délégué régional de la SEC de Bordeaux et au CGQJ, concernant le statut d'Alfred Lévy.
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