Certains n’ont pas voulu la porter, d’autres ont obtenu son exemption.
Un privilège très rarement accordé, qui entraina comme une certaine culpabilité, renvoyant bien souvent au fond des mémoires les circonstances qui ont permis d'échapper au port obligatoire de l'insigne.
L'étoile, qui facilita arrestations et déportations, est devenu un formidable levier pour la "Solution finale" : l'extermination du peuple juif.
Parmi les exemptés, qui trouve-t-on ?
Des "amis" du maréchal Pétain, des personnes qui comptaient dans la bonne marche des rouages économiques, des indicateurs ou agents au service de la police anti-juive, des membres de l'UGIF, des artistes, des intermédiaires du pillage d'oeuvres d'art, certaines nationalités, et de simples anonymes qui répondaient aux stricts critères d'exemption prévus par la 8e ordonnance allemande du 29 mai 1942, instaurant le port obligatoire de l'étoile à compter du 7 juin.
Autant d'histoires singulières à ne pas oublier.
Affiche antisémite en faveur du port de l'étoile jaune |
> 8 exemptions pour de "pressants motifs économiques"
> 6 exemptions liées à la police anti-juive
> L'erreur historique de l'exemption de Mme Girot de Langlade
> Certaines nationalités bénéficiaires
> Léo Israelowicz et l'exemption de Robert Gamzon, de l'UGIF
> L'exemption du compositeur Marcel Lattès, un répit avant sa déportation
> L'exemption d'Ida Guitelman grâce à une simple lettre ?
> 3 exemptions pour faciliter le vol des oeuvres d'art
> Des demandes transmises aux préfets et l'attitude de Maurice Papon
> Un souhait d'exemption de Pétain en faveur de la veuve de Bergson
> 10 exemptions à explorer...
> DES DEMANDES D'EXEMPTION REFUSEES
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> ILS N'ONT PAS PORTE L'ETOILE
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> Françoise Giroud